(Portrait) Guillaume Demarcq, bâtonnier d'Amiens – Gazette du Palais – Gazette du Palais

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Au moment de faire un choix de carrière, le bâtonnier des avocats amiénois n’avait qu’une seule crainte : s’ennuyer. Du cabinet d’Éric Dupond-Moretti, où il a fourbi ses armes, en passant par des responsabilités militaires et ordinales, le parcours de cet avocat pénaliste l’aura grandement rassuré sur la question.
 
Guillaume DEMARCQ CORPORATEPour Guillaume Demarcq, la défense pénale est un « sport de combat ». Et cela tombe bien pour celui qui n’hésite pas à confier, amusé, aimer « la castagne »… « J’aime l’audience et sa pression, le contact avec les gens, l’interrogatoire des témoins » détaille celui qui fut notamment l’avocat du maître d’équipage du Rallye de la Passion dans le dossier Pilarski. Une affaire pour le moins polémique au cours de laquelle il raconte avoir reçu bon nombre de lettres de menaces. Mais en matière de gestion de la pression médiatique, l’avocat de 49 ans assure avoir été à bonne école aux côtés d’Éric Dupond-Moretti, qui lui a offert l’une de ses premières collaborations. Un mentor au sujet duquel il est intarissable, et qui lui a légué rigueur et méthode de travail. « C’était une période extraordinaire », assure-t-il. « On prenait l’avion à 6h du matin pour être aux Baumettes à 9h, on allait ensuite plaider un dossier à Nîmes ou à Montpellier à 14h, puis on reprenait l’avion le soir pour recommencer le lendemain. Non seulement on ne se plaignait pas, mais on adorait ça. »

Cousu-main.
Il faut dire que celui qui a passé toute sa jeunesse dans la région de Lens a toujours redouté l’ennui. Une préoccupation qui l’a longtemps freiné dans ses choix de carrière, et poussé à entamer des études de droit à Lille « un peu par hasard ». « Ce sont des études qui m’ont profondément ennuyé », souffle-t-il néanmoins. « Je préférais monter à cheval, faire du judo… La seule chose que je savais, c’était que je voulais être mon propre patron. » C’est pourquoi, après une maîtrise de droit privé à Lille, il se dirige ensuite vers l’IAE d’Amiens, où il décrochera à terme un master management et administration des entreprises (MBA). « Je souhaitais apprendre à gérer une entreprise et, si je les conseillais, à mieux parler leur langage », explique Guillaume Demarcq. C’est finalement vers la robe qu’il se tournera. « Avec le recul, je me demande aujourd’hui ce que j’aurai pu faire d’autre » glisse celui qui, à la suite de sa prestation de serment en 2000, enchaîne les collaborations en droit pénal à Beauvais, Amiens et Lille. C’est dans la capitale des Flandres qu’en 2007, au détour d’un dossier, il est repéré par Éric Dupond-Moretti pour intégrer le cabinet Dupond-Moretti & Squillaci. « Cela a déterminé toute ma vie professionnelle », assure l’avocat. Lequel garde d’excellents souvenirs de cette formation accélérée qui l’a ensuite mené, ses armes affûtées, vers le cabinet de Frank Berton en 2011 avant de revenir à Amiens pour visser sa propre plaque en 2012. Au sein d’Amarante Avocats, cabinet entièrement dédié au droit pénal où il exerce seul, celui qui a obtenu dans la foulée son certificat de spécialisation en droit pénal a un credo : « Pas de volume, juste de la qualité et du cousu main ». Il y a développé notamment une activité liée au droit pénal de la chasse et à ses infractions. « C’est l’un des sujets sur lesquels la société devient de moins en moins tolérante et de plus en plus clivante », déplore ce passionné de chasse. « Avec moi, les chasseurs ont davantage le sentiment qu’ils vont être compris par quelqu’un qui sait de quoi ils parlent. »

D’une casquette à l’autre.
Toujours mû par cette crainte d’une vie trop routinière, Guillaume Demarcq est en outre lieutenant-colonel rattaché au commandement des réserves de la gendarmerie. Une mission qui l’amène notamment à dispenser des formations sur l’usage des armes à feu auprès de différentes unités, ou encore à intervenir en tant que chargé d’enseignement dans un MBA en management de la sécurité. Cerise sur le gâteau d’un parcours décidément bien rempli, il est également depuis janvier 2021 le bâtonnier du barreau d’Amiens, après un parcours ordinal débuté en 2015 en tant que membre du conseil de l’ordre en charge des affaires pénales. « Après des mois de grèves et de confinements, j’ai découvert dès mon premier jour des chantiers insoupçonnés : recouvrement de dettes de cotisations, procédures disciplinaires à mettre en place, etc. », énumère l’avocat. « J’ai heureusement la chance d’avoir à mes côtés une vice-bâtonnière très investie et dynamique. » Un soutien sans faille qui lui a permis de mener à bien ses principaux projets pour les 322 avocats Amiénois : « Recentrer l’ordre sur ses fondamentaux, en ce compris l’autorité du bâtonnier, assurer le rayonnement du barreau au niveau national, notamment auprès de la Conférence des bâtonniers et des centres de formation, et moderniser le fonctionnement de l’ordre, y compris au niveau matériel ». Sa plus grande satisfaction ? L’élection, en tant que bâtonnier pour le mandat 2023-2024, de l’actuelle vice-bâtonnière, Sérène Medrano. « C’est la preuve que notre action a été comprise et que sa persistance a été souhaitée par les confrères », se félicite Guillaume Demarcq.
 
Chloé Enkaoua
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