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Radicalisation, immigration, confinements… À 62 ans, la directrice des libertés publiques est le glaive du ministère de l’Intérieur. Portrait.
Temps de lecture : 11 min
« DesTop ». C’est le surnom affectueux que lui ont trouvé ses proches collaborateurs ; une manière de désigner avec humour sa propension à dissoudre efficacement les associations de tout poil qui, selon le ministère de l’Intérieur, incitent à la haine… Ces dernières années, le groupuscule d’extrême droite Génération identitaire lui a succombé, tout comme BarakaCity, une ONG d’aide humanitaire dont les positions du dirigeant – « Qu’Allah maudisse Charlie et enflamme leurs tombes à la chaleur du soleil », avait-il tweeté en 2020 – ont été jugées incompatibles avec les valeurs de la République française.
Sous les coups de boutoir de « DesTop », la mosquée de Pantin, engluée dans l’affaire Samuel Paty, a dû fermer temporairement ses portes, comme celles de Torcy, de Lagny, As Sounna de Marse…
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Il est bon de temps en temps de mettre en lumière le « travail » des fonctionnaires… Nous savons tous que les politiques d’aujourd’hui comme ceux d’hier sont incapables de gérer et conduire quelque politique que ce soit sans les fonctionnaires. Pour cette raison, il est souhaitable de révéler qui fait quoi dans les différents ministères, quelles idéologies sont à la manoeuvre. On comprendrait mieux l’amateurisme et l’impréparation de nos gouvernants.
Il est clair que cette fourmilière est irréformable. Les meilleures idées passent à la trappe si ces personnages indéracinables n’en veulent pas.
Au lieu de toujours crier haro sur les ministres qui servent de fusible, on ferait mieux de chercher, de placarder et de sanctionner ceux ou celles qui sont à l’origine des erreurs ou des retards dans les décisions.
Une figure d’autorité au milieu du chaos ambiant, c’est rassurant ; a contrario, si la gestion des flux migratoires « c’est elle » comme le dit l’article, pas de quoi pavoiser non plus…
Vu ce qui se prépare, le « glaive » ferait bien de s’acheter un bouclier.
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