Vanesa, 14 ans, a été retrouvée morte vendredi 18 novembre à Birac-sur-Trec, en Lot-et-Garonne. La défense du principal suspect a été confiée à Me Alexandre Martin, connu pour être l’avocat de Cédric Jubillar.
La violence du crime a bouleversé la France. Vendredi 18 novembre, quelques heures après le signalement de sa disparition, la jeune Vanesa, 14 ans, a été retrouvée morte dans une maison abandonnée proche de Tonneins, en Lot-et-Garonne. La police agenaise a rapidement identifié un suspect : Romain C., intérimaire de 31 ans résidant à Marmande avec sa compagne, a été aperçu sur les images de vidéosurveillance de Tonneins alors qu’il interpellait Vanesa à la sortie de son collège. Arrêté à son domicile, il n’a pas tardé à reconnaître les faits.
Aussitôt après ses aveux, Romain C. a été mis en examen pour enlèvement, séquestration, viol et meurtre sur mineur. Sa défense a été confiée à Maître Alexandre Martin, un magistrat bien connu du grand public. Depuis plus d’un an, ce dernier représente en effet Cédric Jubillar, soupçonné d’avoir joué un rôle dans la disparition de son épouse, Delphine, survenue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn). Il assure la défense du trentenaire en collaboration avec deux autres avocats : Me Jean-Baptiste Alary et Me Emmanuelle Franck.
Selon nos confrères de Midi Libre, Me Martin a rencontré Romain C. dans la soirée du 18 novembre. "Cet homme est accablé par la pesanteur de la gravité des faits. Pour l’instant, il va aller dans sa cellule et rencontrer des experts qui sont les mieux à même de comprendre ce qui apparaît totalement inexplicable, a déclaré le magistrat sur BFMTV. Il est urgent de garder une certaine dignité et de laisser place à la douleur de cette famille." Dimanche 20 novembre, le meurtrier présumé a été transféré au palais de Justice d’Agen pour être présenté à un juge d’instruction. Notons que ce dernier a déjà été condamné à quinze jours d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans pour des faits d’agression sexuelle sur mineurs remontant à 2006.
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Une première condamnation "avec sursis" est souvent vue comme une permission de recommencer. "On te trouvera des excuses, et ce n’est pas si grave."
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