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PORTRAIT. L’avocat de la meurtrière présumée de Lola ne dira pas un mot sur ce dossier terrible. Il évoque plus volontiers l’idée qu’il se fait de son métier.
Temps de lecture : 13 min
Il n’y a pas de hasard, même s’il y en a toujours un peu… Ce samedi 15 octobre, Alexandre Silva devait être, comme tous les week-ends, dans sa maison de campagne, avec son épouse et leurs deux jeunes enfants. « De façon tout à fait exceptionnelle, nous avons décidé de rester dans l’aire urbaine en raison de la pénurie d’essence qui frappait les stations-service », relate-t-il dans ce style impeccable qui constitue sa marque de fabrique. Ce samedi 15 octobre, donc, Alexandre Silva aurait dû être au bord de la mer si un mot d’ordre de grève de la CGT dans les raffineries et les dépôts de carburants n’était pas venu contrarier ses projets.
Il petit-déjeune en famille, chez lui, à Paris, quand il reçoit un message du bâtonnier qui recherche toutes affaires cessantes un avocat de permanence p…
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Dans le cas présent il doit se taire. S’il a quelque chose à dire, il pourra reprendre la parole après le procès
JM apeuprè
si bien évidemment je le sais, mais quand on dit avocat, on pense au défenseur, cette criminelle en aura donc un ou plusieurs, ce qui ne change rien à l’abjection de son crime, prémédité d’après son emploi du temps (tout le monde a suivi l’affaire dans tous ses affreux détails)
Qu’elle soit dérangée dans sa tête, un psychiatre ne pourra que le dire, c’est le cas de tout criminel, tuer son prochain de façon gratuite est contraire à la normalité. Ce n’est pas une raison pour ne pas sanctionner, on peut à la fois soigner et sanctionner.
Vous n’avez, semble-t-il, jamais entendu parler des parties civiles qui ont aussi des avocats. Les gentils, les victimes ont aussi des avocats.
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