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GRAND ENTRETIEN – En s’installant en Seine-Saint-Denis, la pénaliste a choisi de s’exposer aux réalités parfois brutales de la Justice.
Clarisse Serre est une avocate pénaliste qui, il y a neuf ans, a décidé d’installer son cabinet à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Dans La Lionne du barreau (Éditions Sonatine, 192 pages, 20 €), elle raconte son parcours et le sens de son engagement.
LE FIGARO. – Pourquoi vous êtes-vous installée à Bobigny?
Me Clarisse SERRE. – Pourquoi pas? Cela représentait pour moi un véritable défi. Je voulais exercer mon métier autrement. Je vis à Paris mais j’exerce dans le 93. Mes clients viennent plus facilement, le tribunal est à taille humaine.
C’est aussi un département très marqué par la délinquance. Cela vous éloigne-t-il d’une certaine clientèle?
C’est vrai que la Seine-Saint-Denis est un territoire particulier. À mes débuts, c’est un de mes clients qui a fait ma pub, en prison. Avec le bouche-à-oreille, j’ai eu de plus en plus de travail. Je n’ai aucun réseau, je viens du Cantal. Un avocat ne se fait connaître qu’à travers ses résultats. Pour revenir à la deuxième partie de votre question, il est…
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Toscane S
le
Vous ne défendez pas les victimes comme indiqué au début de l’article juste les-présumés coupables- ce qui est votre droit le plus strict…
ENQUÊTE – Les gouvernements successifs ont sous-traité l’essentiel de la gestion des migrants à des associations militant pour l’accueil inconditionnel des étrangers. Le tout aux frais du contribuable.
Le ministre de l’Intérieur s’est rendu sur place ce vendredi matin. Aucune piste n’est écartée, «notamment la piste criminelle», indique le parquet de Lyon.
RÉCIT – La banque NEF, suspectée d’être proche d’un courant ésotérique surveillé de très près, a prêté de l’argent à la municipalité écologiste.
Me Clarisse Serre: «Confronté à la violence, l’avocat doit garder ses distances»
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