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TOKYO : Un incendie survenu dans un immeuble d’habitation à Kobe, dans l’ouest du Japon, a tué quatre hommes et en a laissé quatre autres dans un état critique dimanche, a annoncé un responsable des pompiers de Kobe.
Les pompiers ont été alertés d’un feu dans ce bâtiment de trois étages par un appel d’urgence reçu vers 01H30 locales (16H30 GMT samedi). Quatre hommes sans vie ont été retrouvés une fois l’incendie éteint.
Quatre autres hommes, âgés de 40 à 70 ans, « ont été transportés inconscients à l’hôpital », a expliqué Masatoshi Sumitani, des pompiers de Kobe.
La plupart des habitants du bâtiment sont des hommes d’âge avancé, selon des médias japonais, qui ont cité des résidents de l’immeuble.
De la fumée noire s’échappait d’une fenêtre au premier étage quand le feu s’est déclaré, a rapporté l’agence de presse nippone Kyodo News.
La police va ouvrir une enquête sur la cause de cet incendie plus tard dans la journée, a précisé M. Sumitani.
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BRUXELLES: Plusieurs centaines de manifestants rassemblés dimanche à Bruxelles ont appelé les autorités belges à trouver rapidement une solution pour obtenir la libération du travailleur humanitaire belge Olivier Vandecasteele détenu en Iran.
La foule, qui a affronté un froid glaciel dans le centre de Bruxelles, a scandé « Libérez Olivier » et chanté bon anniversaire à Olivier Vandecasteele qui vient d’avoir 42 ans cette semaine.
« Le but est de montrer au gouvernement qu’on ne peut pas laisser une personne innocente » en prison en Iran, a déclaré la soeur du détenu belge Nathalie. « Un citoyen innocent doit pouvoir être sorti très rapidement de là où il se trouve », a-t-elle ajouté.
« Chaque minute, chaque seconde compte », a souligné Olivier Van Steirtegem, porte-parole de la famille. La famille espère que la pression croissante de l’opinion publique incitera les autorités belges à trouver une solution plus rapidement.
Détenu à Téhéran depuis le 24 février 2022, il a été condamné à un total de 40 ans de prison en Iran pour « espionnage », et devrait en purger 12,5 ans selon Téhéran. Il a aussi été condamné à 74 coups de fouet.
Depuis son arrestation, il est détenu dans des conditions que le gouvernement belge a qualifié d' »inhumaines ».
Des experts indépendants des droits de l’homme de l’Onu ont estimé que sa détention constituait une « violation flangrante du droit international ».
Les soutiens de M. Vandecasteele estiment qu’il est détenu en raison d’un chantage diplomatique exercé par l’Iran qui tente d’obtenir de la Belgique la libération d’un diplomate iranien, Assadollah Assadi, condamné en Belgique en 2021 à 20 ans de prison pour un projet d’attentat « terroriste » contre l’opposition iranienne.
Assadollah Assadi, diplomate en poste en Autriche, a été reconnu coupable d’avoir préparé un projet d’attentat contre l’opposition iranienne en exil en région parisienne en 2018. Il a été identifié comme celui qui a fourni les explosifs pour la bombe.
En juillet 2022, la Belgique et l’Iran avaient signé un traité de transfèrement de condamnés entre les deux pays, qui avait été considéré par Bruxelles comme un moyen pouvant permettre le retour d’Olivier Vandecasteele.
Mais la Cour constitutionnelle belge, saisie par des opposant iraniens en exil, a suspendu le traité. Les requérants reprochent à ce traité de permettre la libération d’Assadi.
La suspension est en vigueur en attendant un jugement sur la légalité du traité.
Le gouvernement belge a assuré qu’il faisait tout son possible pour obtenir la libération de M. Vandecasteele.
Vendredi, a été publié dans la presse francophone un appel d’une cinquantaine de personnalités belges du monde sportif, universitaire, littéraire, artistique, politique et humanitaire pour sa libération.
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ATHÈNES: Deux F-16 grecs ont escorté un avion de Ryanair reliant Katowice (Pologne) à Athènes à la suite d’une alerte à la bombe sur le vol, mais il s’agissait finalement d’une fausse alerte, ont indiqué dimanche les autorités grecques.
La police grecque a précisé en fin d’après-midi qu’aucun engin explosif n’avait été trouvé à bord de l’appareil, un Boeing 737 avec plus de 190 personnes à bord, qui s’est posé sans encombres peu avant 16H00 GMT sur l’aéroport international d’Athènes.
La fouille des passagers et de l’appareil « n’a abouti à la découverte de rien de suspect », a précisé la police grecque dans un communiqué.
Les deux chasseurs-bombardiers avaient intercepté l’avion de ligne comme il entrait dans l’espace aérien grec. Il avait auparavant été escorté à vue par des jets de l’armée de l’air hongroise.
A l’approche d’Athènes, il avait été dérouté afin de survoler la mer par précaution. Il a été accueilli dans un endroit isolé de l’aéroport d’Athènes pour inspection par une équipe de déminage.
Piotr Adamczyk, responsable des relations publiques à l’aéroport de Katowice, a déclaré qu’ils avaient reçu une alerte téléphonique alors que l’avion survolait la Slovaquie.
« Après le décollage de l’avion, il y a eu un appel au centre d’information de l’aéroport concernant la présence possible d’un engin explosif à bord », a déclaré M. Adamczyk à l’AFP.
« Nous avons contacté le contrôle aérien, qui a ensuite contacté les pilotes », a-t-il ajouté.
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MOGADISCIO: Au moins six civils ont péri dimanche dans une attaque des insurgés islamistes shebabs contre le bureau du maire de Mogadiscio, a annoncé la police.
Un kamikaze a déclenché une énorme explosion qui a endommagé des bâtiments près du complexe de bureaux, suivie par une fusillade, a déclaré un porte-parole de la police somalienne, Sadik Dubishe, au terme de l’attaque de quatre heures.
« Tous les six assaillant ont été tué. Cinq pendant la fusillade avec les forces de sécurité, et un s’est fait exploser », a narré M. Dubishe à la presse. « Six civils ont également été tués pendant l’attaque, et la situation est revenue à la normale ».
Tout le personnel du bureau du maire a été secouru, selon la police.
L’attaque a été revendiquée par le groupe islamiste radical des shebab, affilié à l’organisation jihadiste Al-Qaïda, au terme d’une semaine marquée par plusieurs attaques meurtrières des insurgés en Somalie.
Le quartier a été rapidement bouclé par les forces de sécurité, selon un témoin possédant une boutique près du lieu de l’attaque.
Un autre témoin, Omar Nur, a dit qu’il était dans le centre commercial voisin quand une explosion s’est produite, et qu’il a « pu heureusement prendre la fuite sain et sauf ».
Les shebab ont affirmé que leurs combattants « se sont frayés un chemin à l’intérieur du bâtiment visé après avoir tué les gardes de sécurité ».
Les shebab mènent une insurrection depuis 15 ans contre le fragile gouvernement central soutenu par la communauté internationale, avec des attaques meurtrières en Somalie et dans les pays voisins.
Semaine sanglante
Plusieurs attaques se sont produites cette semaine.
Vendredi, sept soldats ont été tués dans une attaque contre un camp militaire par les islamistes, à Galcad, ville du centre du pays récemment reprise par les forces progouvernementales. Le Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom) a précisé samedi dans un communiqué que cette attaque avait été menée par une centaine de shebab, et avait coûté la vie à « une trentaine » d’entre eux.
Mardi, les islamistes radicaux avaient déjà lancé une autre attaque contre un camp militaire, à Hawadley, à environ 60 km au nord de Mogadiscio, faisant 11 morts parmi les soldats.
La veille, l’armée somalienne avait annoncé avoir repris, sans aucun combat, Harardhere, ville portuaire située à environ 500 km au nord de Mogadiscio et contrôlée depuis 2010 par les shebab. Le gouvernement avait assuré que la reprise de cette ville « stratégique » constituait une « victoire historique ».
Ces derniers mois, l’armée et les milices claniques locales ont repris des pans entiers de territoire dans le centre du pays, dans le cadre d’une opération soutenue par des frappes aériennes américaines et une force de l’Union africaine.
Mais les insurgés ont souvent riposté par des attaques sanglantes, soulignant leur capacité à frapper au cœur des villes et des installations militaires somaliennes malgré l’offensive.
La semaine dernière, huit personnes avaient été tuées par une explosion sur une route du centre du pays, selon al police. Et plus tôt en janvier, 19 personnes avait péri dans un double attentat à la voiture piégée à Mahas, toujous dans le centre.
Quoique chassés de Mogadiscio et des grands centres urbains depuis plus d’une décennies, les shebab restent enracinés dans certaines parties rurales du centre et du sud de la Somalie.
L’attaque la plus meurtrière des shebab depuis le lancement de l’offensive l’année dernière est survenue en octobre, avec 121 morts dans l’explosion de deux voitures piégées au ministère de l’Education à Mogadiscio.
Le groupe a également été actif récemment de l’autre côté de la frontière, dans l’est du Kenya, pays qui contribue à la force de l’UA en Somalie, en menant plusieurs attaques meurtrières à petite échelle.