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L’avocate pénaliste Clarisse Serre appelle, dans un entretien au « Monde », à faire en sorte que les citoyens aient une meilleure connaissance de l’institution judiciaire.
Propos recueillis par
Temps de Lecture 3 min.
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Clarisse Serre est avocate pénaliste et est installée à Bobigny. Dans La Lionne du barreau (Sonatine, 192 pages, 20 euros), elle décrit sa passion pour la défense pénale et souligne les nombreuses difficultés de la justice.
Oui, et c’est en partie lié à la culture américaine. L’avocat qui y est décrit est presque toujours un homme, alcoolique, avec cinquante femmes, qui est au bord du gouffre et qui se refait avec une belle affaire. Ou bien c’est l’avocat clinquant qui gagne à tous les coups. En France, le fantasme du ténor du barreau existe depuis longtemps, on a mis l’avocat sur un piédestal. Les gens pensent que nous sommes la dernière solution miraculeuse pour eux. Le prestige demeure. Ce qui n’est pas le cas, par exemple, des magistrats. Alors que c’est l’un des concours les plus difficiles, avec des conditions de travail très dures.
A l’université, le vrai droit, c’est le droit civil. C’est le droit du raisonnement juridique, loin des considérations humaines, presque à l’opposé du pénal. Pendant des années, les pénalistes se faisaient connaître par leurs plaidoiries, démonstratives, factuelles et humaines, pas tellement juridiques. Les choses ont changé. Le droit pénal des affaires est entré dans les tribunaux correctionnels et il y a un vrai raisonnement juridique dans cette matière. Mais, dans l’imaginaire collectif, l’avocat reste le pénaliste, celui qui plaide, qui transpire dans sa robe et qui va au combat.
C’est un métier difficile, avec une forte précarité. Tout le monde se dit qu’il va être « Acquittator » [surnom donné au ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, quand il était avocat], mais ce n’est pas vrai. Il faut aussi une bonne constitution physique pour être au taquet pendant des heures, enchaîner les déplacements. On encaisse énormément de coups, comme un boxeur. On se prend des K.-O. C’est dur de remonter sur le ring.
Il y a une méconnaissance de la réalité de la justice. Il faut faire de la pédagogie, expliquer. Il faut dire que la justice n’est pas du tout laxiste.
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