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Les animaux sont des êtres sensibles qui éprouvent le manque et sont affectés par la séparation de leurs maîtres, a considéré la justice du pays qui compte 80 % de propriétaires d’animaux domestiques.
Par Flora Genoux(Buenos Aires, correspondante)
Temps de Lecture 4 min.
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LETTRE DE BUENOS AIRES
Après quinze ans de vie commune, dont neuf ans mariés, Amorina Bascoy, 47 ans, et Emmanuel Medina, 42 ans, ont pris cette décision, sans tumultes : le moment était venu de poursuivre leur chemin séparément. Dans le calme, ils ont observé ce qu’ils avaient acquis pendant ces années et se sont mis d’accord. Amorina, infirmière, conserverait l’une des deux voitures et Emmanuel, employé dans un commerce, l’autre véhicule. Sans bien immobilier, sans enfants et surtout sans conflits, ils savaient que leur divorce serait aussi, sans histoires.
Mais Kiara et Popeye ? Le sort des deux chiens de 9 ans et 6 ans au pelage noir, choyés et adorés, trouvés dans la rue quand ils étaient chiots, témoins et fruits de l’ancien foyer, restait flou, en l’absence de règles juridiques claires.
Le 26 septembre, la justice a tranché, à San Isidro (banlieue de Buenos Aires), dans une décision inédite. Amorina Bascoy conserve la garde de Popeye et Emmanuel Medina celle de Kiara, tandis qu’un régime de garde large a été entériné, pouvant aller des visites au séjour alterné, une organisation que l’ancien couple est libre de déterminer au quotidien.
« Les animaux, surtout les animaux domestiques, sont des êtres sensibles (…) qui éprouvent le manque, se réjouissent, souffrent et prennent des habitudes, par conséquent il ne fait aucun doute que le changement induit par la séparation des conjoints va aussi les affecter », a motivé la magistrate Diana Veronica Sica. Un jugement qui interroge le lien avec les animaux, la définition de la famille et son interprétation par le droit.
« Ça m’aurait déchiré le cœur de ne plus voir Popeye. Ces chiens, on les aime et ils nous portent un amour pur, noble. On a voulu penser à leur intérêt, explique Emmanuel Medina. Et je sais que si un jour le système de garde n’est pas respecté, je pourrai avoir recours à la justice pour voir Popeye. »
La garde stable des chiens a été décidée aisément, le labrador Popeye manifestant plus d’attaches pour sa maîtresse et Kiara, une croisée, pour son maître. « Le soir, si je reste éveillé trop tard, elle vient me poser une patte sur le genou pour me dire d’aller me coucher. Elle regarde la télé avec moi, elle apprécie beaucoup quand il y a des animaux à l’écran. Elle est toujours heureuse », dit, dans un sourire, le quadragénaire qui, depuis un mois, organise des grandes balades avec les deux chiens, deux fois par semaine environ : « Quand ils se retrouvent, c’est la fête ! »
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