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Alors que le projet de loi « immigration » va être examiné, « Le Point » a passé une journée au CNDA, à Montreuil, où sont rendues plus de 50 000 décisions par an.
Temps de lecture : 7 min
« Vous envisagez de vous habiller un peu autrement, dans le futur ? » demande la juge sans détour, avant de pondérer son propos : « Je ne parle pas d’enlever le voile… »
En face d’elle, une femme d’une trentaine d’années, foulard noir sur la tête, longue robe noire laissant apercevoir des baskets neuves. L’air surpris, elle se tourne vers l’interprète et répond très spontanément :
– « J’aime ces habits ! Depuis toujours, je suis habillée comme ça. »
– « Votre fille (âgée de 6 mois, NDLR), elle va aller à l’école ? » reprend la présidente.
Nous sommes à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), à Montreuil (Seine-Saint-Denis), dans l’une des 32 salles que compte cette juridiction administrative, la première de France avec plus de 50 000 décisions rendues par an.
– « Oui ! » répond tout aussi…
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Les compétences dont on a besoin sont plus rares que les nécessiteux et les cas atypiques qu’on retrouve un peu partout.
J’avais essayé d’émigrer au Canada, mais ils ne voulaient pas de mes compétences qui figuraient en tète de liste des populations auxquelles ils refusaient l’accès.
Les afghans n’ont rien à faire en France, à part du tourisme : Leur terre d’immigration naturelle est l’Inde, qui est une démocratie. Ou d’autres pays limitrophes.
Evidemment, c’est moins confortable que la France…
Mes ancêtres venaient d’Italie. A l’époque il fallait travailler le premier jour, sans social. Culture similaire, indice de développement humain similaire.
Rien à ajouter à votre commentaire très bien détaillé !
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