Creil. Le père de famille tente d'étrangler sa femme car elle ne … – Oise Hebdo

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A Creil, un homme a été condamné à 10 mois de prison assortis d’un sursis ainsi que l’interdiction d’entrer en contact avec sa compagne.
C’est une femme terrorisée qui appelle au secours depuis l’une des fenêtres de son appartement, ce 27 août 2022, à Creil. Alertés par des voisins, les policiers interviennent et se retrouvent face à face avec non seulement la plaignante mais aussi son mari et leurs deux enfants âgés de 3 et 7 ans.
La mère de famille explique que son conjoint a une liaison avec autre femme et qu’elle veut divorcer. Elle raconte ensuite qu’il voulait aller à un barbecue organisé par des amis à lui et que devant son refus de participer à ces agapes, il s’était emporté et avait tenté de l’étrangler en présence des enfants. Elle ajoute enfin qu’elle subi des violences depuis plusieurs années.
Autant d’éléments suffisants pour que les gardiens de la paix décident d’interpeller le mis en cause. Un homme doté d’une carrure plutôt impressionnante, âgé de 32 ans, qui ne se laisse pas faire et refuse d’être menotté avant l’arrivée des renforts: des fonctionnaires de la brigade anti criminalité qui finissent par maitriser l’individu en le plaquant au sol.
Placé en garde à vue, le trentenaire reconnait avoir bousculé sa compagne mais nie avoir voulu l’étrangler. Il justifie sa rébellion en affirmant qu’il se serait rendu de lui-même, le lendemain au commissariat de police. Il n’hésite pas à dire qu’il va porter plainte contre la police.
Devant la barre du tribunal, il persiste et signe: «On devait faire un barbecue sur l’île Saint-Maurice et je lui ai proposé de m’accompagner mais elle ne voulait pas car elle avait vu des échanges de sms sur mon téléphone avec une amie et elle pensait que c’était ma maîtresse. Je lui ai demandé de m’aider à préparer un plat mais, là encore, elle a refusé…»
Une version incomplète pour la présidente Véronique Toulier qui montre alors les photos de la victime présentant plusieurs traces de coups sans toutefois déconcerter le prévenu: «Je l’ai juste tirée par les bras. Je voulais simplement qu’elle fasse la cuisine, rien de plus et arriver à avoir une discussion entre adultes. Je ne comprends pas pourquoi je me retrouve devant la justice… Quant aux enfants, ils étaient au milieu de nous car ils sont très curieux. C’était compliqué d’aller à cette fête sans elle. En fait, elle a tout gâché.»
Et de revenir sur le déroulement de son arrestation: «Quand les policiers sont arrivés, je leur ai demandé si ils avaient le droit de rentrer chez-moi. Je n’avais rien fait de mal. J’ai refusé de les suivre car à ce moment là, j’avais le droit de rester libre…»
Son casier judiciaire comporte trois mentions pour une prise d’un nom d’un tiers, des faux et usage de faux et d’une conduite sans permis et sans assurance. Il doit également payer 5000 euros pour des amendes routières.
Dans sa plaidoirie, maître Delphine Le Gac, l’avocate des parties civiles, souligne le préjudice psychologique avéré des enfants: «La version de monsieur serait risible si elle n’était pas sidérante. Mais les deux enfants sont bien les victimes dans cette procédure. En plus, il s’enfonce tout seul en déclarant benoitement que l’adulte dans cette histoire, c’est son fils de 7 ans.»
Pour le procureur de la République, l’attitude du père de famille est consternante: «Un citoyen, c’est quelqu’un qui a des droits mais aussi des devoirs. Aujourd’hui et après trois auditions, il nous présente trois versions différentes et c’est un véritable traumatisme pour sa progéniture. Il ne s’est pas réellement rebellé, il a fait de la résistance passive et je vous donc sa relace sur ce point. Par contre pour les violences, je requiers 10 mois de prison assortis d’un sursis probatoire ainsi que l’interdiction d’entrer en contact avec madame.»
L’avocat de la défense, maître Maxime Gallier, insiste sur les dénégations répétées de son client: «Sur l’archipel du déni, personne n’est le bienvenu. Le déni, c’est une souffrance intérieure, une gestion émotionnelle que l’on ne maitrise pas. Pour tout vous dire, je ne sais pas qu’elle a été sa place dans son histoire familiale…»
A l’issue du délibéré, le tribunal décide de suivre à la lettre les réquisitions du représentant du ministère public.
G.P.
© OISE HEBDO 2021

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