La plage de Papaya à Eze – Google Maps
La plage Papaya n’appartient bel et bien plus à la famille Ripoll. Cette dernière en a perdu la concession l’an dernier, après 32 ans d’exploitation, vient de se faire débouter une seconde fois en justice. Le tribunal administratif de Nice a ordonné ce vendredi la suspension de l’exécution « de l’établissement balnéaire » de cette plage, située à Èze.
Ce contrat avait été conclu le 6 avril 2022 entre la métropole Nice Côte d’Azur et la société Andross 2. La justice a estimé que la famille n’était « pas à jour de ses obligations fiscales », une situation qui crée « un doute sérieux quant à la légalité du contrat de délégation de service public conclu entre la métropole Nice Côte d’Azur et la société dédiée à l’exécution de cette délégation ».
L’avocat de la famille Ripoll estime, dans les colonnes de Nice-Matin, que la Métropole fait de la rétention. « Trop, c’est trop, donc on va au pénal. L’heure est venue de révéler ce que la Métropole cache », a expliqué le conseil.
De son côté, Roger Roux, maire de Beaulieu-sur-Mer et conseiller métropolitain, réfute des accusations « très graves ».
« Plus transparent que ça, on n’aurait pas pu être (…) D’emblée, il y avait un climat malsain dans ce dossier. La sortante n’accepte pas de ne pas avoir été retenue, alors qu’elle s’imaginait avoir droit à une continuité, peut-être même à vie », a-t-il détaillé, affirmant que « toutes les plages sont des affaires en or ».
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