Albi: le combat d'un opposant égyptien menacé d'expulsion – LaDepeche.fr

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l’essentiel Cet égyptien de 39 ans, opposant politique menacé dans son pays qu’il a quitté depuis 15 ans, se bat à Albi pour garder sa famille en sécurité.
Le 6 décembre dernier, Mostafa Ibrahim, 39 ans, n’a pas voulu laisser son fil de 8 ans attendre dehors dans le froid après son entraînement de football. Il est allé en voiture le chercher à Cantepau. Mal lui en a pris, contrôlé par la police avec un permis de conduire égyptien déclaré non valide en France, il a été placé en garde à vue. Malgré un recours, en cours d’instruction, contre une obligation de quitter le territoire (OQTF) il a passé une nuit de garde à vue. Il aura fallu qu’une avocate intervienne avec vigueur, preuve du recours en main, pour faire respecter le droit. Mais le père de famille fera l’objet d’une nouvelle OQTF avec assignation à résidence. Depuis, traumatisé, Mostafa Ibrahim n’ose plus sortir. Sauf pour aller, trois fois par semaine, pointer au commissariat, une obligation à laquelle il n’a jamais dérogé.
Depuis 5 ans cet égyptien menacé dans son pays d’origine pour ses opinions politiques, se bat pour obtenir le droit de travailler et de rester en France. Leurs deux enfants de 8 ans et 11 ans, qui n’ont jamais vécu en Egypte, poursuivent une scolarité sans problème depuis 5 ans, l’un à l’école J-J Rousseau, l’autre au collège Aristide Bruant à Albi. Ils sont aujourd’hui parfaitement intégrés.
Pendant 10 ans, c’est loin de l’Égypte, en Arabie saoudite, que Mostafa Ibrahim a vécu et travaillé. Comptable pour un groupement de cliniques, il assurait pour son épouse et sa famille une vie confortable. En Égypte, il est considéré comme "un traître" pour avoir milité contre la corruption du gouvernement du Président Sissi. Un engagement qui depuis près de 10 ans lui vaut même d’être considéré comme "un terroriste" par un régime particulièrement répressif. Au point d’avoir demandé à l’Arabie saoudite son extradition et d’exercer pressions et représailles sur sa famille restée en Egypte.
En 2018, fuyant l’Arabie saoudite, la famille est arrivée en France, en toute légalité, avec un visa de tourisme. Pris en charge par le Comité albigeois de solidarité avec les réfugiés (Casar d’Albi), le couple a pu très vite scolariser les enfants et entamer les démarches d’obtention du statut de réfugié. Mais en 2020, la première réponse est tombée. Négative.
Suite à la dernière OQTF, Me Cazanave du barreau de Toulouse, a présenté le 13 décembre dernier au tribunal administratif, de nouveaux documents dont une déclaration sur l’honneur d’un opposant reconnu, attestant du statut et des menaces pesant sur son client.
"L’urgence, c’était surtout d’annuler l’Egypte comme pays d’extradition. Mais le magistrat a conclu que les risques n’étaient pas démontrés… On a l’impression que la conviction du tribunal était fondée a priori", déplore l’avocat qui doit relever appel avant le 6 février. Un appel non suspensif avec un délai de réponse de 6 à 8 mois.
Aujourd’hui Mostafa et Hanaa ne comprennent pas cet acharnement. Jeudi, ils ont rencontré une nouvelle avocate d’un collectif toulousain de défense des droits de l’homme en Egypte, pour demander, au moins pour Hanna et les enfants, "une admission exceptionnelle au séjour". Avec l’angoisse de voir leur famille séparée. "J’ai dit à Hanaa et Mostafa de ne pas quitter le territoire français. Parce qu’il y a un risque vital pour eux. La France, pays des droits de l’homme, sait ce qu’il se passe en Egypte" assure Magda, avocate dans ce collectif.
"Il y a une urgence. Les autorités françaises ne prennent pas la mesure des risques pour M. Ibrahim. Elles refusent de le protéger et ont lancé une coopération avec les autorités égyptiennes pour le renvoyer. Avec une préfecture qui met la pression et qui peut à tout moment demander à la police de l’arrêter, on ne sait pas quoi faire" s’inquiète Me Cazanave.
"Il respecte son obligation de se présenter trois fois par semaine au commissariat mais il y a de plus en plus de risque qu’il soit arrêté en y allant." 
Pour Hanaa et Mostafa, le cauchemar continue. Deux parents qui se raccrochent à la fierté de voir leurs enfants bien travailler à l’école, qui effectuent tous les petits travaux possibles pour remercier ceux qui les aident à nourrir leur famille, à vêtir leurs enfants et à dormir sous un toit. Hanaa aide aux Restos du cœur, Mostafa, expert dans son domaine, devrait bientôt faire bénévolement la comptabilité de la Croix Rouge à Albi. Avec l'envie, malgré les obstacles, de travailler, de continuer à s’insérer et de croire à un avenir, ensemble et en paix.
Contactée, la préfecture "tient à rappeler que les procédures d'asile déposées par l'intéressé et sa famille ont toutes été rejetées par les autorités administratives indépendantes. Par ailleurs, la préfecture a pris des arrêtés de refus de séjour et d'OQTF qui ont toutes été validées par le tribunal administratif, tout cela depuis 3 ans."
"Enfin, les intéressés n'ont pas respecté ces obligations et Monsieur a été interpellé en décembre dernier alors qu'il conduisait un véhicule sans permis de conduire validé en France. Sur cette base, la préfecture a initié une nouvelle procédure d'éloignement qui a, une nouvelle fois, été validée par le tribunal administratif."
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Depuis 15 ans, 5 ans cet égyptien menacé dans son pays d’origine pour ses opinions politiques, se bat pour obtenir le droit de travailler et de rester en France, et il à un métier et connaît l'international comme Comptable pour un groupement de cliniques.

Au moment ou l'on cherche des cotisants pour payer cotisations et charges, voilà trois jeunes travailleurs qui rasent les mur pour ne pas tomber a motif du grave crime de circuler sans permis.

Tireurs de nuit , barreurs de ronds-points auteurs de 9 morts et casseurs de monuments courent toujours .
Depuis 15 ans, 5 ans cet égyptien menacé dans son pays d’origine pour ses opinions politiques, se bat pour obtenir le droit de travailler et de rester en France, et il à un métier et connaît l'international comme Comptable pour un groupement de cliniques.

Au moment ou l'on cherche des cotisants pour payer cotisations et charges, voilà trois jeunes travailleurs qui rasent les mur pour ne pas tomber a motif du grave crime de circuler sans permis.

Tireurs de nuit , barreurs de ronds-points auteurs de 9 morts et casseurs de monuments courent toujours .

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