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Selon nos informations, cet avocat corse est suspecté d’avoir outrepassé son rôle de conseil dans une affaire de blanchiment de fonds.
Par Yves Bordenave
Temps de Lecture 2 min.
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Entendu mardi 14 juin par les juges de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille, l’avocat pénaliste parisien Pascal Garbarini a été mis en examen pour « association de malfaiteurs », selon une information du Monde, confirmée par le parquet de Marseille. Avocat historique de la bande dite du Petit Bar – une équipe de malfrats ajacciens qui depuis le début des années 2000 s’est imposée dans le milieu criminel d’Ajaccio et de sa région –, Me Garbarini avait été placé en garde à vue le 12 mai à la section de recherche de la gendarmerie de Corse. Il en était ressorti libre à l’issue d’une dizaine d’heures d’interrogatoire avec une convocation à comparaître devant les juges.
Ce dossier concerne également une affaire de blanchiment dans laquelle Me Garbarini est placé sous le statut de témoin assisté. Dans un autre dossier criminel, plusieurs membres de cette bande, dont son chef présumé Jacques Santoni, sont renvoyés devant les assises pour l’assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro en octobre 2012 à Ajaccio.
Agé de 58 ans, Me Garbarini est connu pour avoir été au cours des années 1990, l’un des avocats nationalistes insulaires les plus en vue, après avoir lui-même pris part au combat indépendantiste. Inscrit au barreau de Paris depuis trente-deux ans, il a notamment défendu Yvan Colonna, condamné en 2011 à la perpétuité pour l’assassinat du préfet Claude Erignac, et mort en mars des suites d’une agression commise par un codétenu à la centrale d’Arles (Bouches-du-Rhône).
L’avocat a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de rencontrer plusieurs personnes suspectées d’appartenir à la bande du Petit Bar, également mises en cause dans ce même dossier. Parmi elles, figure son client Jacques Santoni, 44 ans, qui avait été placé en détention provisoire en janvier 2021, puis libéré en septembre 2021 en raison de son état de santé jugé incompatible avec la détention.
Ce malfrat, lourdement paralysé à la suite d’un accident de moto survenu en 2003, a été entendu par les juges de la JIRS de Marseille, le 22 mars. Soumis aux questions des magistrats, il a opposé son droit au silence, ne consentant qu’une seule réponse aux 800 questions qui lui furent alors posées : celle sur sa relation avec son avocat. « Me Garbarini fait son travail et n’est en aucun cas dans la moindre confidence de quoi que ce soit d’illégal, avait-il martelé, avant de conclure : Est-ce que moi, j’ai une tête à mettre mon avocat dans l’embarras ? »
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