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D’ordinaire, il ne reçoit jamais le vendredi après-midi. Pas envie de voir l’arrivée du week-end gâchée par des importuns. Parfois, il prétexte même un shabbat à préparer. Ce vendredi d’octobre 2015, pourtant, consent à faire une exception. Un de ses collaborateurs vient de l’appeler au restaurant : « Jo, tu devrais rentrer. Il y a du très lourd au cabinet ! » Au son de la voix, l’avocat comprend qu’il doit revenir dare-dare avenue Kléber. Devant sa porte, deux hommes calibrés montent la garde. A l’intérieur, leur patron s’impatiente. Un homme râblé, corps nerveux, regard perçant, voix de stentor : Sophiane Hambli, l’un des plus gros trafiquants français.
Quelques jours plus tôt, 7 tonnes de cannabis ont été saisies en plein Paris par les douanes. Un article de presse vient de le présenter comme le propriétaire de la marchandise… mais aussi le principal informateur du patron des stups. Depuis, les menaces affluent sur son téléphone. Il veut quitter le pays au plus vite, se mettre au vert à Dubaï. Avant de partir, il demande à l’avocat d’assurer sa défense. Ce dernier est flatté par la proposition. Peut-être y voit-il la confirmation qu’il reste « le big boss du stup », celui auquel aucun dossier n’échappe.
Avec le recul, l’épisode ne constitue pas tant l’acmé de sa carrière que la scène originelle de ses ennuis. « A partir de là, je me retrouve embarqué dans une espèce de maelström », soupire Joseph Cohen-
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comme dupont moreti, certains avocats se pensent au dessus de lois